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Conseil régional du  Limousin

L'agriculture en Corrèze

L’agriculture corrézienne produit et contribue en même temps à l’entretien et à l’aménagement de l’espace, tout en préservant la nature.

La qualité des eaux vives et des sources atteste de cette situation porteuse d'avenir. 

L’agriculture corrézienne avec ses 240 000 hectares se partage approximativement 50 % de la surface totale du département avec la forêt.
 
L’élevage et les productions diversifiées caractérisent ce secteur.

Les savoir-faire, les atouts de la diversification, la grande qualité des productions et leur originalité, sont autant de points d’appui pour des exploitants en place, et pour des jeunes qui se préparent à devenir agriculteurs.

Emploi

En Corrèze, 10 000 personnes participent régulièrement au travail qui est nécessaire au fonctionnement des exploitations agricoles, que ce soit à temps complet ou partiel.

Cela représente quelques 6 900 emplois à temps plein (source Agreste – recensement agricole 2010).

Les 6100 exploitants et co-exploitants constituent le pilier de cette main-d’œuvre : ils réalisent les 2/3 du travail. 31% sont des femmes.

Elevage

L'élevage, avec ses 295 000 têtes de bovins, recensés au 1 août 2013, et ses 47 000 brebis, domine les autres productions.

La race Limousine, avec ses 255 000 têtes, domine largement la population de bovins. Cette prédominance s'explique par deux facteurs principaux : Les qualités de précocité et de rusticité de la race, mais aussi la présence d'éleveurs sélectionneurs sur les podiums des grands concours régionaux, nationaux et parfois mondiaux.

Les bovins de race à viande sont exploités pour quatre types de débouchés que sont, par ordre d'importance :

  • la vente d’animaux de 8 à 10 mois (appelés communément broutards),
  • pour être engraissés en France, en Espagne, et surtout en Italie,
  • pour la vente de veaux de lait élevés sous la mère, la vente d’animaux adultes engraissés, 
  • pour la vente de reproducteurs mâles ou femelles.

Avec près de 30 000 veaux de lait élevés sous la mère, la Corrèze assure près du tiers de la production nationale et est reconnue depuis longtemps par un label de qualité.

Les 55 millions d’hectolitres de lait, produits par 10 000 vaches laitières dans 200 fermes, localisées dans les cantons limitrophes de l’Auvergne, et dans la périphérie de Brive-la-Gaillarde, Tulle et Ussel, sont très majoritairement transformés en fromages. Près de 40 % de la production peut bénéficier des appellations "Cantal", ou "Bleu d’Auvergne".

Diversification

Si la Corrèze est naturellement un département d’élevage à l’herbe, la diversification des productions et des activités est l’un des éléments permanents de la politique agricole départementale des 30 dernières années. 

En effet, la diversification permet de répondre à de nombreux enjeux d’ordre économiques, environnementaux, et commerciaux.

Cette politique a donné des résultats en termes d’installation de jeunes.

C’est pour cette raison que les filières canards gras sous label ou petits fruits rouges (framboises, fraises, myrtilles cultivées) se sont développées.

Sans être exhaustif, rappelons que la Corrèze est le premier département producteur de pommes sous AOC "Pomme du Limousin" et le deuxième producteur de framboises.
La production de noix, située sur les terrains argilo calcaires du Pays de Brive, bénéficie de l’AOC "Noix du Périgord".
Le châtaignier, appelé ici jusqu’au XIXème siècle l’arbre à pain, retrouve toute sa place au sein de quelques  vergers modernes.
Des producteurs de pêches et de prunes saisissent des opportunités climatiques des coteaux du Pays de Brive et des bassins de Meyssac et Beaulieu-sur-Dordogne.

Si la crise phylloxérique avait eu raison de l’économie viticole corrézienne, la volonté de quelques hommes a permis d’exploiter fort opportunément les terroirs de Meyssac, Beaulieu-sur-Dordogne avec le Vin Paillé ou le vin de Branceilles, et ceux de Voutezac, avec le vin des Coteaux du Saillant Vézère.

La production porcine s’est concentrée ces vingt dernières années dans 165 exploitations. Une partie  de la production est commercialisée via les boucheries label, les grandes surfaces, et les salaisonneries locales.
La volonté de plus de 350 exploitants, de vendre directement la plus grosse partie de leur production, explique le succès des Marchés des Producteurs de Pays en Corrèze, à Paris à Lyon et le développement de la notoriété de la marque "Bienvenue à la Ferme".

Bio

D’après des données enregistrées à l’agence bio, le département de la Corrèze comptabilisait en 2010, 147 exploitations Bio ou en conversion Bio, pour une surface correspondante de 5 468 ha.

Le nombre d’exploitations enregistrées augmente chaque année. Depuis 2 ans, 60 nouvelles exploitations ont entamé une conversion, portant sur un seul atelier ou sur l’ensemble de l’exploitation.

Les exploitations bio de Corrèze comptabilisent une large variété de production avec une prépondérance pour les ateliers de diversification en production végétale : maraichage, fruits rouges, plantes à parfum aromatiques et médicinales, vigne, arboriculture. 50% des exploitations en bio présentent au moins un atelier de diversification, pouvant être parfois accompagné d’un atelier animal. Le maraichage et la production de fruits rouges sont très représentés depuis longtemps, avec comme principal débouché la vente directe. Une dynamique des conversions des ateliers noix a été amorcée il y a 3 ans.

Concernant les productions animales, les éleveurs de vaches allaitantes restent majoritaires. 25 % des exploitations Bio de la Corrèze ont un atelier bovin allaitant. Face à une demande croissante de viande bio en France, il existe un potentiel de développement de la filière bovine. La non valorisation du broutard en bio freine le développement des conversions des élevages bovin viande de notre département. Pourtant des solutions existent et des projets viables de conversion d’élevages allaitants voient régulièrement le jour.
Les ateliers bovin lait, ovin, caprin, porcin et volailles restent des productions minoritaires.